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L'hormone de régression müllérienne (AMH), appelée « Anti-Mullerian hormone » (AMH) en anglais, est une hormone protéique ou glycoprotéine qui joue un rôle dans la différenciation sexuelle durant le développement embryonnaire. Les mutations du gène de l'AMH sont responsables d'anomalies de la différenciation sexuelle. L'AMH est également produite par les ovaires. La détermination de la concentration en AMH est également essentielle à l'évaluation de la réserve ovarienne.
On entend par « anovulation » l'absence d'ovulation lors du cycle menstruel féminin. Dans ce cas, on parle alors de cycle anovulatoire. Les cycles anovulatoires surviennent généralement en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), mais aussi d'une hyperprolactinémie (concentration trop élevée de prolactine dans le sang). En outre, les troubles de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien entraînent fréquemment des cycles anovulatoires. Une anovulation chronique est une cause fréquente d'infertilité féminine.
Diagnostic préimplantatoire
On entend par « diagnostic préimplantatoire » l'examen d'un embryon avant son transfert dans la cavité utérine. Lors du PGS ou du bon PGT-A, le nombre et la répartition des chromosomes de l'embryon sont examinés. Certains gènes modifiés sont recherchés lors du test PGT-M, car ils peuvent entraîner des maladies héréditaires graves.
Une fécondation artificielle doit être effectuée pour entreprendre un diagnostic préimplantatoire. Après le prélèvement des ovules et la fécondation, les ovules fécondées sont cultivées dans l'incubateur. Lorsque l'embryon commence à éclore (la plupart du temps après 5-6 jours), certaines cellules issues de l'enveloppe de l'embryon sont prélevées (biopsie du trophectoderme). Cette enveloppe se transformera plus tard en placenta. Ces cellules sont soumises à un examen génétique. Chez les femmes de plus de 37 ans, le taux de grossesse par transfert d'embryon et le moment jusqu'à la naissance de l'enfant peuvent ainsi être réduits. Le diagnostic préimplantatoire est également effectué chez les couples dont les enfants risquent de développer des maladies héréditaires potentiellement mortelles (maladies monogéniques).
L'endométriose est une maladie chronique bénigne fréquente chez les femmes et souvent douloureuse, où un tissu similaire à la muqueuse utérine (l'endomètre) est présent en dehors de la cavité utérine (ectopie).
Tout comme la muqueuse utérine normale, le tissu de l'endométriose se modifie durant le cycle menstruel et peut entraîner des saignements tissulaires, une cicatrisation et des douleurs. La plupart du temps, l'endométriose survient dans la partie inférieure de la région abdominale ou dans la zone pelvienne, par exemple au niveau de l'utérus ou des trompes utérines. Souvent, les ovaires sont également affectés. Lorsque cette pathologie infecte les muscles de la paroi utérine, on parle alors d'adénomyose (Adenomyosis uteri). Cette anomalie se propage ensuite à la paroi vaginale et à l'intestin (gros intestin). Dans de rares cas, l'endométriose a été détectée dans les poumons, dans d'autres organes internes et dans le cerveau. L'endométriose peut être une cause d'infertilité chez les femmes. Aujourd'hui, les causes de l'endométriose ne sont pas totalement connues ; de ce fait, il n'existe aucun traitement de ses causes ou aucune prévention de cette pathologie. Le traitement de la maladie inclut l'élimination ou la destruction chirurgicale des foyers de la pathologie ainsi qu'un blocage hormonal du cycle afin de réduire la probabilité de réapparition de l'endométriose. Une élimination complète d'une endométriose largement diffuse dans la paroi utérine (adénomyose) peut uniquement être obtenue en retirant complètement l'utérus.
Fécondation in vitro
La FIV (fécondation in vitro) est une méthode de fécondation artificielle. La fécondation „in vitro“ dans une éprouvette a été utilisée pour la première fois avec succès en 1978. Mais secouer simplement les ovules et spermatozoïdes ensemble ne suffit pas. Un traitement par FIV se compose d'étapes soigneusement coordonnées.
Injection intracytoplasmique de spermatozoïde
L'ICSI (Injection intracytoplasmique de spermatozoïde) est la méthode la plus courante de fécondation artificielle. Grâce à cette méthode, même les hommes qui souffrent de graves troubles de la fertilité ont la chance de réaliser leur désir d'avoir un enfant.
L'incubateur Time Lapse permet d'évaluer la dynamique de croissance de l'embryon. Jusqu'au stade du blastocyste (de cinq à six jours), chaque masse cellulaire est photographiée cinq minutes. On obtient alors un film en accéléré qui délivre des informations précieuses sur le développement embryonnaire. Un développement optimal peut augmenter les chances de grossesse. L'incubation Time Lapse est également un prérequis important pour l'exécution du diagnostic préimplantatoire. Lorsque l'embryon commence à éclore, quelques cellules issues de l'enveloppe de l'embryon sont prélevées (biopsie du trophectoderme). Cette enveloppe se transformera plus tard en placenta. Ces cellules sont soumises à un examen génétique. Chez les femmes de plus de 37 ans, le taux de grossesse par transfert d'embryon et le moment jusqu'à la naissance de l'enfant peuvent ainsi être réduits. Le diagnostic préimplantatoire est également effectué chez les couples dont les enfants risquent de développer des maladies héréditaires potentiellement mortelles (maladies monogéniques).
Selon la définition donnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle d'infertilité lorsqu'aucune grossesse ne survient en l'espace d'un an, en dépit de rapports sexuels non protégés et réguliers.
Grâce aux progrès de la médecine, il est aujourd'hui possible de cultiver des embryons jusqu'au stade du blastocyste. La plupart du temps, un embryon atteint le stade du blastocyste en l'espace de 5-6 jours. Le taux de grossesse est plus élevé si un embryon passe au stade du blastocyste.
Le syndrome OATS (oligoasthénotératospermie) est une modification pathologique des spermatozoïdes. Ici, le sperme présente trop peu de spermatozoïdes (oligo), lesquels sont trop peu mobiles (asthéno) et présentent de nombreuses difformités (térato). Souvent, ce syndrome est accompagné d'une infertilité chez l'homme.
Un live pour les enfants nés grâce à un don d'ovule